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La collecte des déchets et la protection de l'environnement à Saint-Vidal

Saint-Vidal, Jeudi 28 Mars 2024, 10 °C , Ensoleillé

Ordures ménagères et déchetteries

Ordures ménagères (bacs verts) : collecte hebdomadaire les vendredis

Déchets recyclables (bacs jaunes) : collecte toutes les 2 semaines :

  • Grazac et Chazelles : les mardis des semaines paires
  • Le Bourg, Locussol et Bleu : les mercredis des semaines paires

Containers à verre :

  • Grazac : rue du stade, au terrain de foot
  • Locussol : route du four, à côté du dépôt technique communal
  • Saint-Vidal : entrée sud du bourg

Certains déchets ne peuvent pas être déposés dans les containers d'ordures ménagères ou de recyclage, du fait de leur nature (déchets toxiques, végétaux…), de leur volume (cartons volumineux, encombrants, réfrigérateurs…), ou de leur densité (gravats, terre…).

Ils doivent donc être emmenés en déchetterie, afin d’être valorisés ou traités dans les filières spécialisées.

2 déchetteries situées à proximité de Saint-Vidal sont à votre disposition :

Horaires du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h et dimanche de 9h à 12h

Accès GRATUIT (pour les résidents de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay)

 

Mémo tri : pour recycler, il faut trier !

Pour davantage d'informations, vous pouvez consulter le site de la C.A.P.E.V.

Gestion des biodéchets

Qu’est-ce qu’un biodéchet ?

L’article L. 541-1-1 du code de l’environnement définit les biodéchets comme : « Les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires. ».

En pratique, quels sont les biodéchets à traiter ?

Déchets verts : tontes de pelouse et fauchage, feuilles mortes, tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore déchets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies.
Déchets alimentaires : restes de repas ou de préparation de repas ou produits périmés non consommés.

Pourquoi et comment engager le tri à la source des biodéchets ?

À ce jour, les biodéchets représentent encore un tiers des déchets non triés des Français. Pourtant, les trier présente de nombreux bénéfices.

Réduire le bilan carbone du secteur des déchets à travers la réduction du stockage et de la combustion des déchets.
Produire du biogaz qui peut être soit destiné à un usage local, soit réinjecté dans le réseau de gaz naturel.
Fournir les agriculteurs ou gestionnaires d'espaces verts en engrais organiques et ainsi améliorer la qualité agronomique des sols.

Dépliant CAPEV

Brûlage des déchets verts et écobuage

Du 1er octobre au 29 février, il est interdit à toute personne autre que le propriétaire de terrains, boisés ou non, ou autre que les occupants de ces terrains du chef de leur propriétaire, de porter ou d’allumer du feu sur ces terrains à moins de 200 mètres des bois, forêts, ainsi que des terrains assimilés.

Du 1er mars au 31 mai, il est interdit à toute personne (y compris les propriétaires et leurs ayants droit) de procéder à un brûlage de végétaux à moins de 200 mètres des bois, forêts, ainsi que des terrains assimilés sans autorisation du maire accordée selon les conditions indiquées dans l’article 3 de l'arrêté mentionné en annexe.

Du 1er juin au 30 septembre, il est interdit à toute personne (y compris les propriétaires et leurs ayants droit) de porter ou d’allumer un feu à moins de 200 mètres des bois, forêts, plantations, landes, maquis et garrigues sans dérogation exceptionnelle qui peut être accordée par le préfet (et selon les conditions indiquées dans l’article 4 de l’arrêté mentionné en annexe).

Arrêté préfectoral SIDPC 2016-04

Dépliant : le brûlage à l'air libre

En fonction de leur gravité, le non-respect de ces mesures sur l’écobuage expose le contrevenant à une amende forfaitaire de 4°classe soit 135 euros, pouvant être majorée jusqu’à 750 euros conformément à l’article R163-2 du code forestier.

Le service interministériel de défense et de protection civiles (04 71 09 92 25) pref-feux-artifices@haute-loire.gouv.fr reste à votre disposition pour tout complément d’information).

Extinction de l'éclairage public

Dans le cadre d'une démarche visant à préserver l’environnement, mais aussi dans le but de réduire notre facture énergétique suite à la flambée du coût de l’électricité, l’éclairage public (représentant une part importante de cette facture) est abaissé ou éteint, selon les villages et en fonction des équipements dont ils sont dotés.

. Pour les villages de Grazac, Chazelles et Bleu, équipés récemment de lampadaires DEL (Diodes Électroluminescentes, appelées plus communément LED en anglais), l’abaissement de luminosité étant possible, c’est cette solution qui a été adoptée de minuit à 6 heures du matin, avec une diminution d'intensité de 30 %.

. En ce qui concerne les villages de Saint-Vidal et Locussol, qui ont été équipés il y a une vingtaine d’années d’un éclairage classique très énergivore, avec 68 lampes sodium haute pression et 29 lampes à iodures métalliques, il n’est malheureusement pas possible techniquement, de mettre en place cette fonctionnalité d'abaissement de luminosité.
Dans cette optique, la municipalité prévoit de remplacer prochainement tous ces foyers lumineux par des lanternes LED dernière génération, ceci avec l’aide du syndicat d’énergie de la Haute-Loire (SDE 43).
En attendant, grâce à l'installation d’une horloge sur les postes de commande, il a été décidé l’extinction de l’éclairage public sur ces deux villages, durant le créneau horaire de 23h00 à 5h30.

Lutte contre l'ambroisie

Les ambroisies, des plantes invasives
Les ambroisies, dont la plus connue est l’ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia), font l’objet d’un dispositif de surveillance et de lutte, qui s’appuie sur deux grands axes : l’information sur les facteurs de risque d’allergies et la prévention de l’expansion de la plante. Originaire d’Amérique du Nord, l’ambroisie à feuilles d’armoise s’est propagée via les activités humaines (dispersion de ses graines) pour gagner l’Europe. La région Auvergne-Rhône Alpes est la région française la plus touchée par l’ambroisie. Les ambroisies se développent et colonisent de nombreux milieux : friches, parcelles agricoles, chantiers, bords de route et de cours d’eau… Les terrains laissés à nu sont des lieux de prédilection pour la croissance de l’ambroisie. Elles représentent ainsi une menace pour l’agriculture (perte de rendement dans certaines cultures) et pour la biodiversité (concurrence avec certains végétaux).

La lutte contre les ambroisies, un enjeu de santé publique majeur
L’ambroisie émet un pollen très allergisant pour l’homme à partir de début août (période pouvant être plus précoce ou retardée selon les conditions météorologique). Les réactions les plus couramment observées sont des rhinites souvent accompagnées de conjonctivites et réactions d’urticaire pouvant aller jusqu’à l’apparition ou l’aggravation d’asthme allergique.

La lutte préventive et curative, l’affaire de tous
Une réglementation nationale a été mise en place en 2017 pour lutter contre les espèces nuisibles à la santé humaine telles que l’Ambroisie à feuilles d’armoise, l’Ambroisie trifide et l’Ambroisie à épis lisses. Au sein de chaque département, le préfet arrête les mesures préventives et curatives à mettre en œuvre et organise la coordination et la mobilisation de tous les acteurs. Chacun doit être acteur de la lutte contre l’ambroisie : propriétaires, locataires, gestionnaires, occupants de parcelles publiques et privées. Une fois qu’un pied d’ambroisie est observé, il convient de rapidement l’éliminer avant pollinisation car il est difficile de l’éradiquer lorsqu’il est installé. Un pied d’ambroisie est capable de produire des milliers de graines qui résistent des dizaines d’années dans le sol.

Reconnaître l'ambroisie

Participer à la lutte contre l'ambroisie

Carte régionale de répartition

En savoir plus
ARS Auvergne-Rhône-Alpes
FREDON Auvergne-Rhône-Alpes
Observatoire des ambroisies
Réseau National de Surveillance Aérobiologique

Les abeilles en question

Avec 13 606 apiculteurs et apicultrices dont 407 professionnel·les, Auvergne-Rhône-Alpes est la première région apicole de France. Créatrices de valeur dans les territoires, les abeilles en AURA produisent 14% du miel Français et pollinisent les productions emblématiques de la région.

Pourtant, il peut arriver que ces mêmes abeilles questionnent le voisinage !

Pour vous aider, il existe aujourd'hui un mini-guide à l’usage de celles et ceux qui ont des ruches près de chez eux et qui se posent des questions ! Il dévoile quelque secrets apicoles, précise la réglementation en vigueur et répond aux questions fréquemment posées par les riverains. Un outil pour favoriser le dialogue et le bien-vivre ensemble.

Mini-guide

Opération Campagne Propre

La Chambre d’Agriculture et la FDGEDA (Fédération Départementale des Groupes d'Etudes et de Développement Agricole) organisent l'Opération Campagne Propre.

Depuis plus de 15 ans cette opération permet aux éleveurs du secteur d’apporter les plastiques usagés (enrubannage, ensilage, ficelle et filet) sur une trentaine de sites sur l’ensemble du département de la Haute-Loire. Ces différents plastiques sont collectés et valorisés au sein d’une filière dédiée. En 2022, plus de 642 tonnes de plastiques usagés agricoles ont été collectées sur le département.

Les agriculteurs s’engagent dans cette action de recyclage de leurs déchets, permettant de limiter leur impact sur l’environnement en valorisant les plastiques agricoles au sein d’une filière dédiée. Il est important de rappeler que la profession se mobilise en faveur de la protection de l’environnement.

Toutes les informations sont disponibles sur le site internet de la Chambre d’Agriculture de Haute-Loire ou en mairie de Saint-Vidal.

Affiche collecte éleveur recycleur

Rappel consignes déchets agricoles